mardi 9 février 2016

Complément de la journée du 10 Octobre


Simone nous fait passer l'article d'un journaliste britannique en référence à la journée du 10 Octobre où nous sommes passés par le mythique col du Galibier.

Selon Simone 
"D'après l'article, tout ce confirme, pas étonnant que j'étais si heureuse là-haut!"
 


Tout cycliste devrait faire l’ascension du col du Galibier au moins une fois dans sa vie, s’enthousiasme ce journaliste britannique.
La montée de l’Alpe-d’Huez n’a rien de particulièrement remarquable. Voilà, je l’ai dit. Si on enlève le Tour de France, ce n’est que l’une des dizaines de routes en épingle à cheveux qui mènent à une moche station de ski des Alpes françaises, l’une des centaines de routes qui doivent leur célébrité au cyclisme professionnel. Le mur de Huy marque la fin de la Flèche wallonne comme le Poggio celle de Milan – San Remo. Les voies pavées de la Belgique et du nord de la France ne sont que de petites routes de campagne trois cent soixante-quatre jours par an.
Il y a cependant quelques lieux qui sont des stars en eux-mêmes. Des lieux qu’on n’oublie pas de sitôt. Le col du Galibier est l’un d’entre eux.
Le nom lui-même a du poids. Il s’applique actuellement à un fabricant de vêtements de cyclisme, un cabinet de relations publiques, une société de gestion de capitaux, une super-Bugatti, un morceau de house music minimaliste, un cabinet de consultants en management de Brisbane et un fabricant de platines du Colorado, qui exploitent la valeur quasi spirituelle de cette montée.
A 2 642 mètres d’altitude, le col du Galibier a longtemps été le point le plus physique du Tour de France. Celui-ci comprend aujourd’hui quelques cols plus élevés, mais aucun n’est aussi réputé. Si la plupart des lieux comptent les jours avant le retour de la plus grande course cycliste du monde, le Tour lui-même compte les jours qui le séparent du Galibier et de sa magie.
La première fois qu’il a figuré dans la Grande Boucle, c’était le 10 juillet 1911 – et seuls trois coureurs avaient réussi à hisser leur bicyclette monovitesse jusqu’au sommet sans mettre pied à terre. La dernière fois, c’était en 2011, cent ans plus tard.
Le Galibier est immense. Il éclipse le plus imposant des cols de haute montagne d’Europe. Le Tourmalet est moins haut de 500 mètres et la montée jusqu’au sommet est moitié moins longue. Celle de l’Alpe-d’Huez fait 20 kilomètres de moins et ne devient vraiment raide qu’à la moitié. Pour utiliser une comparaison de chez nous [au Royaume- Uni], il faudrait monter Box Hill, dans le Surrey, plus de seize fois pour reproduire la longueur et le dénivelé du Galibier.
Il y a trois itinéraires pour accéder au sommet. Tous font plus de 30 kilomètres et passent par un autre col. De Briançon ou du Bourg d’Oisans on prend le versant sud par le col du Lautaret (2 058 m) ; de Saint-Michel-de-Maurienne on prend le versant nord par le col du Télégraphe (1 566 m), un itinéraire qui comprend une descente déprimante de 4 kilomètres qui vous contraint à remonter 165 mètres de dénivelé.
S’il y a un homme qui connaît bien le Galibier, c’est Andy Schleck, aujourd’hui à la retraite. C’est là qu’il a remporté la plus célèbre victoire de sa carrière, lors de la 18e étape du Tour 2011. C’était la première fois, et jusqu’à présent c’est la seule, qu’une étape se terminait au col ; elle demeure l’arrivée la plus haute du Tour.
“Il n’y a pas d’ascension comparable, confie Schleck. On est tellement, tellement haut! Ce n’est pas comme une de ces montées où on voit les arbres au-dessus quand on lève les yeux. Là, on grimpe et c’est comme si on pédalait vers le ciel. Et, une fois qu’on est au sommet, il n’y a presque pas de place; à peine la place pour une ligne d’arrivée, pas de barrières, juste une petite route épique. Le paysage et les petites routes qui mènent à ce sommet si haut, c’est ça qui en fait pour moi la plus belle ascension de France.”
Schleck, l’un des meilleurs grimpeurs de sa génération, a conquis le Galibier avec une échappée de plus de 60 kilomètres qui lui a fait franchir le col de l’Izoard avant de redescendre vers Briançon et de s’attaquer au Lautaret et au Galibier, deux cols qui vont ensemble “comme le gin et le tonic”.
Le versant nord, le plus dur, fait près de 35 kilomètres de long, dont 17 à 7 %.
Une question évidente se pose : pourquoi se lancer là-dedans ? Bon, essayez d’expliquer à vos amis non cyclistes pourquoi cela vous plaît de grimper et de vous infliger des heures de souffrance. Ce n’est pas particulièrement logique, mais c’est unique.
Tout ce que nous pouvons dire, c’est ceci : faites ce dernier bout de route qui s’accroche au blanc sommet d’une vague rocheuse, passez de l’autre côté, vers une vallée située à plusieurs dizaines de kilomètres de votre point de départ, et vous verrez un autre monde, où la lumière et le paysage sont totalement différents.
C’est l’un de ces lieux que vous n’oublierez jamais. Que des milliers de fans l’encouragent ou pas, c’est une chose qu’un cycliste doit faire au moins une fois dans sa vie. Faites l’ascension du col du Galibier et laissez un peu de sa magie déteindre sur vous.

Céline

jeudi 31 décembre 2015

voeux 2016

                                                                                                                      L’association
    DEFI TANDEM HANDISPORT

            
        Vous présente ses meilleurs vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année 2016


 
   




jeudi 24 décembre 2015

de la part d'antoine ;un petit poème que j'ai bricolé pour l'an qui vient



Pour une année haut en couleurs


Utilisons nos brins de laines,
Laines de toutes les couleurs.
Du noir et du gris pour les peines,
De l'or, du bleu pour le bonheur.

Un peu de vert pour l'espérance,
Il  apaise l'irritation.
L'émeraude pour la confiance.
Elle optimise la vision.

Touches de blanc pour l'innocence,
Neige, langes, lait de l'enfance,
Les chasubles brodées des anges
Qui chantent Noël en phalanges.

L'orange donne la chaleur,
De la lumière dans la pâleur.
Mantelets de nombreux oiseaux,
Saris des glaïeuls, des pavots.

Rouge de la joie, du désir,
De l'amour passion, du plaisir.
Mais attention à la colère,
Au sang séché dans trop de guerres.

Le violet de la connaissance,
C'est mystère, luxe et romance,
Subtilité, mélancolie,
Sérieux, fraîcheur, autonomie.

Un peu de rose pour sucrer
La douceur et le romantisme
Tout de calme et sérénité,
Raffinement, tact, érotisme.


Il n'y a plus qu'à combiner
Ces bouts de laines colorées
Pour enflammer chaque journée
De plein d'ardeurs  renouvelées.

Distribuons, à la folie
Courage et générosité,
Gaîté, bonté, cordialité :
Intelligence de la vie.

                                               Antoine (1 décembre 2015)


L'émeraude pour la vision, en référence à Néron qui améliorait ce qu'il voyait au travers d'une émeraude.
Les chasubles sont des vêtements liturgiques, des espèces de manteaux sans manches.
Les phalanges : ici dans le sens de troupes, sans connotation militaire.
Les mantelets : des capes de femmes en tissus léger, avec capuchon,  à pans longs devant, écourtés derrière. (Manteaux d'oiseaux)
Sari : en Inde costume féminin composé d'une pièce de de coton ou de soie. (Robe des fleurs)

lundi 21 décembre 2015

;en attendant les voeux pour la nouvelle année ..



En attendant les vœux de la nouvelle année notre ami Antoine nous a préparé ce petit texte ....

"Pourquoi se fixer, en début d'année des objectifs durs à tenir ? Rien ne vaut les résolutions accessibles. En voici quelques-unes.



- Porter attention à autrui sous peine de se retrouver au coeur d'un monde sans coeur.
- Se montrer raisonnable en amour, excessif en amitié.
- Parler vrai, sans vouloir enjoliver.
- Ne jamais aboyer avec une meute.
- Voir le mal seulement où il est plutôt que de le voir partout.
- Laisser les pincements aux "pincés".
- Cesser de s'abrutir en regardant des abrutis réaliser des combines d'abrutis.
- Réaliser qu'en dehors de la santé et de la circulation routière, la prudence est la mère de toutes les sottises.
- Penser par soi-même et carrément contre soi, histoire de ne pas rester prisonnier de ses opinions.
- Parler un peu mieux que les ânes, les journalistes et les politiciens, ce qui n'est pas difficile..,
- Aimer les gens, détester la masse.
- Fuir les tièdes, ainsi que les frileux.
- Constater que nous vivons au siècle de l'indiscrétion, de l'inquiétude, de l'indécision, de l'incompétence, de l'individualisme.
Alors, privilégions l'indulgence.
- Etre plutôt content d'être au monde, ce qui est toujours un bon début dans une nouvelle année.

La dernière me plaît bien. En tout cas c'est indispensable pour un bon début.
Joyeuses fêtes, bonne année et bonne santé.

                                                       Antoine